![](https://image.jimcdn.com/app/cms/image/transf/dimension=723x1024:format=jpg/path/s7808edc0f46249b8/image/i67212a63f61e60d7/version/1545391568/image.jpg)
D'où vient donc cet élan d'appuyer sur le déclencheur à ce moment précis plutôt
qu'un autre?
Il est plus facile de répondre à cette question quand je distingue deux
catégories de photographies : la scène ET le paysage. En ce qui concerne la scène, je projette de raconter une histoire à travers un mouvement, une apparition d'un objet, d'une personne et ces
éléments deviennent l'édulcorant de la scène... L'image parle et fait parler... Ce qui est du paysage, il semblerait plus complexe de raconter une histoire à travers des éléments "statiques",
un rocher, une plage ou un arbre... Et pourtant, cela fonctionne merveilleusement bien car je ne viens pas montrer l'élément en lui-même. Je viens réveiller au fond de moi une perception vis à
vis de ce rocher, de cette plage ou de cet arbre, et cette projection, cette représentation s'inscrit dans l'image sous forme d'histoire encore une fois, à l'identique de la photographie de
scène.
Une photographie est davantage qu'un support, elle s'invite entre deux regards, le mien et le vôtre parmi des quantités de nos projections.
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