Cette histoire est construite au fur et à mesure de mes observations, de mes émotions (Ah les émotions, parlons-en... j'y consacre un petit chapitre justement plus bas), de mes jugements (Oh
les jugements! En voilà une bonne idée pour aller travailler sur les jugements. "Aie la parole impeccable" : c'est le premier enseignement des accords toltèques. Alors, pour préciser,
les accords toltèques, les écrits et la méthode de Jacques Salomé, auteur/écrivain ou encore le regard et la pratique d'Isabelle Filliozat, psychothérapeute .... bref, bien des spécialistes
se sont penchés sur les relations humaines pour être tous d'accord sur un principe fondamental : celui de se regarder en profondeur avant d'accuser l'autre....
Bon, si je développe le sujet ici, je vais me disperser, alors je compte sur vous pour aller voir de votre côté tous ces enseignements riches qui vont vous montrer à quel point nous aimons
fermer les yeux sur des comportements nocifs, moi y compris!... Où en étais-je?
Donc, à travers ces chapitres qui suivent, je vais développer l'idée à quel point je joue de ma patience pour vouloir donner du sens à ma vie (et je ne souhaite pas me transformer en
girouette avec l'ambiance générale du moment...😜). Je vais aussi abuser de ma générosité en apportant mon grain de sel (celui qui rehausse les valeurs humaines bien entendu, pas celles qui me
font perdre le goût), juste les valeurs qui vont donner un peu d'ordre dans ce désordre... peut-être?
Alors, dans mon histoire, j'ai inventé plusieurs personnages qui peuvent ressembler à ceux qui tournent autour de moi, et peut-être un peu dans ma tête... A vérifier.
Tout d'abord, il y a JE. Ce JE est un plaisantin, un farceur, un rigide, un facétieux, un stupide aussi peut-être, un gentil, un méchant, un véritable amour de JE. C'est donc le personnage
JE. Je le mets volontairement au féminin, parce que dans ce JE, il y a un peu de MOI. Le Madame JE, c'est mon propre élan, mon expression... le "Je...." et blablabla 😃
Nous verrons dans les pages qui suivent le passage d'un personnage discret, qui fait preuve de discernement mais pas que... il est difficile à cerner aux premier abord mais il a son utilité
dans cette histoire. C'est Monsieur Acceptation 😤. Madame JE et Monsieur Acceptation ont trois enfants.
Il y a le personnage Mademoiselle Souveraine 😊, celle qui est née dans cette famille parmi deux autres enfants. L'aînée de la fratrie, 18 ans, elle semble atteindre l'excellence quand il
s'agit de prendre du recul.
Il y a le personnage Mademoiselle Rêveuse 😏, 16 ans, la cadette de la famille. Elle semble tenir le rôle de celle qui part un peu dans tous les sens et de manière très créative.
Il y le personnage Mademoiselle Tranquillité 🙏, 13 ans, la dernière de la famille qui est arrivée dans cette famille avec l'air bien décidé de comprendre les relations qui se jouent entre
elle et les autres personnages.
Je te souhaite une bonne lecture qui a le seul but de te projeter un peu dans tous ces personnages. Et j'aime cette expression :
"L'amour pour épée, l'humour pour
bouclier" Bernard Werber.
Allez, c'est parti!
Un jour pas comme les autres
Ce vendredi 13 mars 2020 est une date mémorable, celle d'une surprise que je peux ranger dans un tiroir "urgence et danger"...😨
Vous l'aurez tous compris : La veille au soir, notre Président a demandé de fermer les écoles, toutes les écoles, depuis la crèche jusqu'aux universités. Tous nos jeunes à la maison!
Le virus parti de Chine vient taquiner les français désormais. Il a pris ses aises partout dans le monde. Il intrigue, il effraie... Au vue de cette mesure sanitaire mise en place, nos enfants
sont revenus à la maison le vendredi soir avec les consignes précises : vous allez travailler à la maison en continuité du programme. Voilà une nouvelle façon de se prendre en charge...
qui se fera avec lenteur 🙇 pour certains, pragmatisme pour d'autres. L'heure n'est pas à la rigolade : qu'on se le dise, l'heure est grave et ce n'est pas les vacances.
C'est si vrai que mes 'chères ados', Melle rêveuse et Melle tranquillité se sont mis dès lundi matin, illico au travail sans même que je mette le nez dans leurs affaires scolaires! Moi qui me
demandais ce que le terme "Elyco" pouvait bien dire dans le jargon éducatif, eh bien, voilà, j'ai trouvé la réponse à ma question. Ce fameux Elyco est un service en ligne de l'académie de Nantes,
qui regroupe les emplois du temps de l'élève, ses bulletins trimestriels, ses devoirs, ses cours... C'est une plateforme performante et très intuitives qui permet au collégien et lycéen d'avoir
des outils d'enseignement et un suivi de ses résultats. Là, je m'égare.
Alors, sur le champ, illico presto, les enfants français se sont mis au travail sans face à face avec le professeur. Auraient-ils envisager le pire en Pays de Loire pour donner ce
nom primitif? Cette possibilité de travail en ligne donne des opportunités extraordinaires d'apprentissage en autonomie. Je m'égare encore... 😁 Cela n'enlève en rien la présence utile de
professeurs dans les classes hein ... Seulement, l'immédiateté de cette décision s'est faite avec aisance et sans railleries, en tout cas, de la part de mes deux ados restées à la maison.
Ma plus grande, étudiante, expatriée à une soixantaine de kilomètres d'ici a pris la pleine mesure de sa décision de rester loin de ses parents. Melle souveraine est donc repartie dans sa contrée
estudiantine avant l'annonce du confinement... et la voilà confinée loin de chez nous. Une façon de plus pour apprécier mon degré d'attachement à mon aînée et faire confiance en elle et à la vie
pour cette séparation à durée indéterminée.
Les émotions en marche
Sommes-nous capables de mesurer l'impact émotionnel de cette urgence sanitaire sur nos enfants, quelque soit l'âge?
Pour l'avoir expérimenté en direct auprès de mes jeunes de 13 et 16 ans, je pense que l'échange est de rigueur! N'est-il pas catastrophique de voir des parents transmettre leurs peurs sur des
têtes blondes... C'est évident que nous avons tous vécu ces moments de peur et les avons transmis à notre enfant : l'enfant est une éponge, comme nous l'avons été enfant... Et même si nous
pouvons faire une analyse de nos peurs actuelles, il est bien difficile d'aller voir nos peurs inconscientes, construites enfant et qui persistent adulte...
Là je m'égare encore... Il ne
s'agit plus de gérer ses émotions, que ce soit clair! J'entends dans le mot "gestion", un effort surhumain de retenir, de contenir ce que je ne veux pas exprimer... Vous vous doutez bien que les
effets auront un contrecoup non souhaitable. "Je gère mes émotions, je gère mes émotions...." brbrbrbr et d'un coup, tout éclate ! Alors, plutôt que les gérer, je les accueille car elles ont leur
raison d'être... et j'accompagne mes enfants pour qu'ils puissent les exprimer parce qu'une émotion est toujours en mouvement et ne demande pas à être coincée dans le corps. Ohlalala, merci la
CNV qui ne veut pas dire (Ce N'est qu'un Virus), non non... Il s'agit de
Communication Non Violente dont le fondateur est Rosenberg - Isabelle Padovani est dévenue l'experte en
France pour transmettre et enseigner cet art de bien communiquer : c'est un processus qui montre à quel point chacun d'entre nous vit des émotions dans la relation à soi et à l'autre. En toute
conscience, nous pouvons prendre la sage décision d'observer ce qui remue en nous sans accuser direct l'autre ou les autres de son propre ressenti qui reste personnel. A ce sujet, je peux
vous proposer deux
excellentes BD écrites avec amour par une auteure/illustratrice qui décortique sous forme de dessin cet art de prendre en charge ses ressentis. Plus d'info ici
:
https://www.pourpenser.fr/la-maison/auteurs-illustrateurs/art-mella/
Et dans un souci de partage, je peux vous donner une référence extra qui permet d'aller avec ses propres enfants visiter la bienveillance, la joie, le partage en appliquant des exercices sympa -
il s'agit de petits cahiers super bien faits accessibles en compréhension pour toute la famille :
https://www.annevanstappen.be/publications/petits-cahiers-d-exercices/
Alors, même si c'est inconfortable de vivre la traversée des émotions dans un espace de vie, tous confinés, je me réjouis de vivre dans une maison et un petit jardin dans un quartier calme : je
dirai, c'est un vrai luxe comparé à un studio dans une grande ville!! Là, j'avoue, je suis reine dans mon logis.
Cette première semaine, nous avons réussi à nous comporter comme de vrais amis pour ne pas se chamailler en partageant nos espaces et en évitant de se marcher sur les pantoufles. Hahaha... Ce
n'est pas tant la promiscuité qui gêne, c'est bien le comportement inattendu qui se profile sans moyen de contrôle .... Vivons l'expérience pour la comprendre. En voici une illustration concrète
: Melle rêveuse qui d'un coup, me regarde droit dans les yeux et pète les plombs en criant qu'elle ne tiendra jamais de rester à la maison 45 jours, 45 jouuurs, 45 jjjoooouuuurs!
Waht? Je la regarde avec nonchalence en improvisant "Bein voui, ma grande fille, cette annonce est brutale et tu as besoin de temps pour intégrer cette information".
« La crainte d’une catastrophe est souvent plus douloureuse que sa révélation »
(William Shakespeare).
Cette première semaine a été une extraordinaire leçon de vie. Celle de se réinventer dans notre quotidien pour minimiser les urgences et donner une valeur sûre à ce qui est important.
La surenchère des médias de toute part (réseaux sociaux, radio...) m'a valu bien des montées et descentes d'adrénaline, euh que dis-je, d'émotions en un temps record et des questionnements
à tout va pour retrouver un semblant de paix intérieur. Le mot d'ordre de cette semaine fut : recentre-toi ! Toi, la maman qui a lu tant de bouquins dans ta vie qu'on pourrait t'appeler
la bibliothèque sur pattes, montre-leur que tu as un brin d'outils et que tu es prête à mettre en pratique.
Comme par magie, cette semaine n'a pas été si épouvantable. Pour ma part, je me suis fais entièrement confiance. J'ai même presque été enjouée de voir ce monde d'habitudes prendre des allures de
nouveautés... car cette solitude assez présente chez moi au quotidien, je la vis par choix en ayant quitté un boulot il y a quelques années. Photographe à mes heures, je n'ai pas de patron et je
vis un peu dans l'improvisation du moment en étant très présente dans la gestion de la maison (famille, famille et encore famille... et un peu moi-même tout de même!). Mes étiquettes changent au
gré des saisons ... car sous mes airs de solitaire, j'adore accompagner tout ce petit monde pour le meilleur et en ayant retiré de mon vocabulaire "le pire". Car ce pire est juste là pour te
prévenir que se profile le meilleur par la suite. N'est-ce pas?
Une situation m'a quelque peu déstabilisée 😁😁: mon compagnon Monsieur Acceptation en télétravail à la maison est disposé à faire des heures supp à la maison! Revenu de façon très
décontractée avec ses unités centrales et écrans ce début de confinement, il est parti direct tout en discrétion se confiner dans la chambre de notre étudiante expatriée, une petite pièce de 9
m2, un espace spacieux, lumineux à souhait ... et Monsieur Acceptation a sacrément pris son rôle au sérieux. C'est à peine si je le vois dans la journée, c'est vous dire! Il ne sort de sa tanière
que lorsque la nuit est tombée C'est un comble! Moi qui pensais le croiser au gré de mes activités de la journée entre différentes pièces de la maison, je me suis trompée! Epouse engagée et
soucieuse de la santé des miens, me voilà à m'exprimer le deuxième jour de confinement auprès de lui et de lui rappeler qu'il ne sait peut-être pas mettre ses limites avec cette concentration
déraisonnable au travail à la maison. Je crois bien que cette discussion avec Monsieur Acceptation sur sa manière de gérer son travail en "télé" m'a définitivement rangée dans le club des
pseudo-psychologues de service à la maison. Et pour une fois, je ne me suis même pas vexée parce que je suis allée voir ce qui se passait en moi de vivre cette réalité ... Au moins, ce
confinement met à l'honneur les travers des uns et des autres, et permet de comprendre combien c'est important d'aller chercher ce que "j'aime vivre".
Sortir ou ne pas sortir de sa zone?
Cette première semaine a été confrontante. Il me fallait bien me rendre à l'évidence : j'avais cuisiné tout le stock de légumes et de fruits. Cuisinière à mes heures perdues, j'ai pris ce rôle à
bras le corps cette première semaine pour garder ce vrai plaisir : manger en famille midi et soir. Avant confinement, le midi n'était pas une option... Désormais, le midi est devenu une habitude
de retrouvailles, comme le soir. Car j'insiste, c'est le meilleur moment pour se retrouver, pour échanger, pour refaire le monde et j'adore ça! Et je crois bien que ces moments sont une
bénédiction, confinés ou pas pour conserver un lien, le véritable, celui où on s'accorde de tout nous dire, nos funs et nos misères, nos délires et nos remous.
Revenons-en à ma sortie. Un marché se tient tous les vendredis dans ma ville. Ni une, ni deux, me voilà partie sur les routes désertes en voiture ... En voiture? J'ai abandonné l'idée de prendre
mon vélo. En surfant sur internet, j'ai réalisé que le vélo était interdit... Fausse information? En tout cas, j'en ai croisé quelques-uns lors de ma sortie en voiture... sont-ils à blâmer? Oh
que non - signal CNV 😬J'ai soigneusement glissé le mot de dérogation dans ma poche (écrit à la main par principe d'économie d'encre d'imprimante svp).
Quel bonheur de retrouver les sourires, les bonjours des uns et des autres sur la place du marché. Faire les emplettes en temps non ordinaire m'a donné un enthousiasme nouveau, celui de prendre
conscience à quel point nous ne sommes pas préparés à vivre enfermés même quand on aime la solitude comme moi! Mon grand regret a été de ne pas pouvoir m'éloigner car dans mon for intérieur,
j'avais une très grande motivation : celui de saisir mon appareil photo pour photographier ce paysage de fin du monde!
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas
La seconde semaine est en train de prendre le même tournant que la première, à une différence toutefois : celle de créer des petits challenges chaque jour avec mes filles. J'ai joué
à la boulangère avec elles pour réaliser une succulente brioche digne d'un grand pâtissier.
Je suis devenue adepte de la balle, la petite, celle qui rebondit dans tous les sens et qui donne le loisir de bouger, de se tortiller pour la ramasser. Oui, je fais du sport à la maison. Je veux
parler du tennis de table, du ping-pong quoi! J'ai dégoté dans ma cave le filet acheté il y a bien longtemps. Fixé sur la table de jardin, voilà qui fait l'affaire. J'ai retrouvé de
vieilles raquettes. Et me voilà dans le corps svelte et souple d'une sportive de haut niveau dans des échanges extraordinaires de balle qui rebondit, qui court, qui saute et moi d'en faire de
même. De forts moments de rigolades avec Melle Tranquillité où le but de cette activité a dépassé largement les résultats - il est justement là pour se défouler et rire aux éclats de voir la
balle se poser sur des feuilles de buisson et se cacher dans le rosier et d'oublier la raquette pour utiliser la tête, les mains, les pieds. Quel défoulement!🤣
Un épisode mémorable aussi dans l'ingéniosité de mes filles de trouver des endroits insolites pour travailler. J'en vois une dans sa chambre, pendant que l'autre se retrouve assise en bouddha au
fond du jardin. J'ai même du me faire une petite place sur la table de la cuisine encombrée de cahiers, de livres et de crayons. Le cahier chargé d'épluchures d'oignon semble heureux d'être
contributeur de la bonne ambiance dans la maison.
Et le top du top dans les idées de mes filles, c'est qu'elles ont décidé de prendre de la hauteur. Après un laps de minute à comprendre leur besoin de vouloir monter si haut (car dans cette
famille bien élevée, elles ont osé me demander la permission), elles ont fini pas squatter le toit! Si si... un petit délire entre elles : elles se sont glissées précautionneusement sur le
toit en zing d'une partie de la maison qui donne vue sur tous les jardins environnants... Prendre de la hauteur prend tout son sens et je suis presque fière de leur performance. Je suis sûr que
c'est un signe 😎
Mon Dieu, ce confinement n'a rien d'habituel avec des comportements qui frisent de graves imperfections, en tout cas, parfois l'absurde...
De la solidarité
Et pour prendre la température de l'état de santé des français, j'écoute de temps à autre les news non réjouissantes. Et je me dis que ceux qui sont en première ligne dans cette situation
inédite... Tiens, me voilà qui suis en train de parler comme les médias... "Premières lignes" : à l'évidence, il va me falloir trouver un autre terme qui fasse moins alarmiste car nous ne sommes
tout de même pas en période de guerre.... juste en période d'effondrement, le mot sonne plus juste à mes oreilles ...😫 bref, je comprends profondément qu'il est important de soutenir tous ces
hommes et ces femmes autour de nous, qui par la contrainte, sont présents pour maintenir la vie aux malades (ce vilain virus mais pas que... quand on sait combien les établissements
hospitaliers sont remplis de malades atteints de courtes ou graves maladies) et pour maintenir la vie tout court pour nous tous (ceux qui nous donnent encore cette possibilité de manger et de
nous approvisionner pour satisfaire nos besoins prioritaires). En tout cas, ce confinement apprend à beaucoup que leurs besoins ne se limitent pas à des besoins primaires. Cf :
La pyramide de
Maslow. Faites votre recherche vous-même en tapotant sur google (oui d'accord, sur ecosia si vous préférez) , on vous enverra vers des experts qui ont étudié la question des besoins - c'est
fort instructif).
En cette période, je me donne encore un peu plus d'espace en contradiction avec le confinement... Cet espace, je le choisis en faisant du Qi Gong que je pratique depuis quelques années. La mise
en pratique est simplifiée du fait d'avoir une certaine expérience, et même une expérience certaine dans le déroulé des mouvements afin d'activer l'énergie dans le corps le long des trajets
"fictifs" appelés "méridiens". Le Qi Gong est un art martial enseigné par des maîtres dans la médecine orientale. Cette pratique me ressemble : elle vient tout en douceur m'envelopper de ses
bienfaits et rappelle de manière extra notre lien avec la nature. Chaque mouvement vient activer un organe qui correspond à une émotion, et aussi à une saison ainsi qu'à un élément de la nature.
Printemps => Bois - Eté => Feu - Automne => Métal - Hiver => Eau - Les reins = la peur - Le foie = la colère - Les poumons = la tristesse - Le cœur = la joie - Le pancréas/rate =
préoccupations...
Ceci est un sommaire qui demande des années de pratique pour comprendre les interactions entre tous ces éléments. Pour ma part, mes 7 ans de pratique (non! c'est dingue!) ne me permettent pas la
transmission de ces savoirs ancestraux complexes. Peu importe la théorie, ce qui compte, c'est l'expérimentation! Et pour info, toute cette discipline s'est transmise par voie orale pendant des
millénaires sans écrit nul part - le pourquoi de la présence de maître pour l'enseignement. Vous trouverez de nombreuses vidéos pour vous initier à la pratique. Pour vous donner un aperçu, voici
une lecture fort intéressante sur les bases de cette discipline
https://qigongchapelain.blog/blog/
Voilà un petit chapitre que j'ai pris au sérieux sans y mettre une note amusante. Je me suis alignée avec un sourire intérieur. Un sourire intérieur dis-tu? He
oui, essayez donc d'afficher un petit sourire à peine perceptible sur votre visage! Alors, ça fait une différence? Ne dit-on pas que le sourire est la moitié du chemin de la guérison lors d'un
gros chagrin? Je vous laisse méditer sur ce chapitre de bien-être intérieur.
Et la société dans tout ça - peut-on parler de demain?
Avec cette transition non recherchée, je peux vous dire qu'en cette fin de seconde semaine, je suis en introspection profonde pour aller voir comment je peux
sortir de cette catastrophe avec de nouvelles perspectives sans donner le plein pouvoir à ceux qui gouvernent.
De quelle manière pouvons-nous nous placer pour que le monde de la finance laisse place à un monde plus juste, moins axé sur les résultats et orienté vers les
aptitudes de chacun sans oublier personne. A-t-on compris que la santé d'un pays n'est plus mesurable par des chiffres de Produit Intérieur Brut (je n'ai jamais rien compris à tout ça
moi😢).
Les responsables sont les pouvoirs en place me direz-vous et en même temps, le fait de dire cela, cela vient titiller ma conscience... c'est me désengager
de mes responsabilités, moi la citoyenne du monde qui fais partie du jeu. Et je crois fortement que nos consciences se dédouanent systématiquement en portant la faute sur des structures, qu'elles
soient éducatives, économiques, politiques. Peut-on voir à distance, depuis une certaine hauteur, que nous en sommes les parties intégrantes? C'est évident que nous sentons dangereusement que
nous sommes en train de couper la branche sur laquelle nous avons construit tous nos modèles (le plus et le davantage). Pour revenir à une lecture de Werber qui me nourrit et me fait vibrer,
n'est-ce pas le moment de démoder nos vieux systèmes pour en inventer de nouveaux? Lisez-le et dites-moi ce que ça provoque en vous! https://positivr.fr/bernard-werber-systeme-societe-revolution-demode-livre-voyages/
Nos modes de vie marquent les limites décidément bien atteintes : toute cette quête et cette soif de consommer tout azimut, tous ces déplacements autour du
globe de plus en plus vite, tous ces échanges si diversifiés, matériels et non matériels à travers le monde ... souvent dans un souci d'intérêt non pas collectif mais réduit à des intérêts
personnels... He bien toutes ces activités présentent un déséquilibre de plus en plus important . Et la santé de la terre dans tout ça? (cf pyramide Maslow 😎).
Vouloir changer le monde, c'est aussi prendre notre responsabilité de nos états internes et se rendre compte qu'ils génèrent un mal-être externe. Il est où
le bonheur? Tout ça pour dire que la société est le reflet de nos états internes... Il est où le bonheur? Arrêtons de blâmer l'autre pour ce qu'il fait... Montrons l'exemple
... Il est où le bonheur ? Holalalala, vertigineux non? J'ai fait de mon mieux dans un monde qui est allé très vite et j'ai probablement fui en avant avec ce monde sans porter ma
responsabilité sur tous ces désastres en cours...En tout cas, je suis persuadée que nous avons beaucoup laissé faire pour dépendre beaucoup des autres (en matière de nourriture et de santé...) -
les recettes de nos grand-mères sont oubliées... Il me semble que nous avons jeté l'eau du bain et le bébé avec ... Drôle d'expression mais qui veut bien dire ce qu'elle veut dire. Certes, nous
avons fait de notre mieux mais le mieux de demain sera comment??
Que voulons-nous voir grandir après cette période de repli? Un petit messager vient toquer à la porte de chaque conscience pour lui signaler que nous savons
déjà tout cela... et que maintenant, il est temps de s'engager pour voir fleurir des fonctionnements sociaux et économiques différents qui n'auront plus pour modèle le système actuel. Réflexions
à suivre bien entendu. Nous vivons en tout cas une situation économique et social à l'arrêt et nous avons tout intérêt à réfléchir sur comment nous voulons en sortir sans reprendre ce rythme
effréné d'avant confinement (ou finement con oups).
Comment utiliser notre énergie? CONSTRUIRE une nouvelle base qui rassemblerait des valeurs essentielles : partager, aider, soutenir, grandir, aimer
💖
Et à très vite ou dans longtemps pour poursuivre mes interrogations du moment dans une humeur changeante, parfois dispersée, d'autrefois recentrée, et toujours dans le respect, le mien et le
vôtre.
"L'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard WERBER
Et au plaisir de se rencontrer à travers des regards singuliers.
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